L’eau est un élément indispensable à la vie. Elle accompagne l’être humain dans sa vie de tous les jours au sein de la cité.
Elle permet d’étancher la soif, d’avoir une bonne hygiène (thermes et latrines), de faire la cuisine, d’orner la ville (fontaines et nymphées), d’offrir des spectacles (naumachie), etc.
Une source, un lac, un fleuve ou une rivière étaient souvent, dans l’Antiquité, un facteur prédominant dans le choix d’un site pour la construction d’une cité.
Mais cela pouvait ne pas suffire aux besoins d’une cité qui prenait de l’expansion car une ville romaine consommait une quantité très importante d’eau. Aussi les ingénieurs romains construisirent-ils des ouvrages d’art impressionnants permettant d’aller capter l’eau à plusieurs dizaines de kilomètres de la cité : les aqueducs.
L’aqueduc est un conduit en maçonnerie permettant d’acheminer l’eau dans une cité depuis une source parfois distante de plusieurs dizaines de kilomètres. Le transport de l’eau se fait grâce à la gravitation que les ingénieurs romains maîtrisent parfaitement.
Le tracé de l’aqueduc se doit d’être le plus direct et le plus court possible.
C’est la raison pour laquelle l’aqueduc peut tour à tour prendre la forme d’un pont pour franchir les vallées mais également d’un canal souterrain pour traverser montagnes ou collines.
Cette adduction permet à une cité de jouir d’une totale indépendance hydrologique. Mais tout est relatif car au mois d’août 410, Alaric et ses Wisigoths prennent la ville de Rome après avoir coupé les aqueducs et affamé la population